Obstiné, impatient, autoritaire, timide, bavard, autant de qualificatifs renvoyant vers ce que nous appelons des défauts, autrement dit quelque chose de négatif. Mais si au lieu de les stigmatiser ainsi, nous les observions d’un autre point de vue. Nos défauts ne pourraient-ils pas être des qualités déguisées ? Des comportements qui nous permettraient de développer d’autres aptitudes ?
Nos défauts sont des créations inconscientes en réaction à des peurs ou à des manques provoquant des blessures.
Un défaut n’est il qu’un défaut
Prenons un exemple pour illustrer ! Éric est né dans une famille où les problèmes ne se résolvent que par un rapport de force et où la souplesse, elle, n’a pas sa place.
Partant de ce constat et par peur de ne pas obtenir ce qu’il voulait, il se montra donc buté et utilisa systématiquement ce comportement pour obtenir ce qu’il souhaitait. Le défaut ici est celui de ne pas avoir de souplesse ou de se montrer têtu.
Cependant est-ce vraiment un défaut ? Oui, en effet, se montrer constamment têtu ou borné peut être perçu comme un défaut.
Mais ce trait de caractère peut aussi permettre d’être déterminé dans ce que l’on entreprend. Il permet ainsi à Éric d’avancer et de progresser. Il s’en est servi comme d’une force.
Le défaut, vision faussée du trait de caractère.
A la lecture de cet exemple, on peut voir que le défaut n’est qu’une face de la pièce. L’autre face apporte une qualité par compensation. Ce que nous appelons défaut est une vision erronée, car il n’existe que si une seule face de la pièce est vue.
Nous pouvons en effet lister nos défauts sans oublier de regarder l’autre face de la pièce qui se trouve être la qualité créée par compensation.
Finalement, quand nous regardons de plus près, le défaut n’existe pas il n’y a que des qualités.