Oui c’est vrai que lorsqu’on parle d’erreur, on pense souvent à quelque chose de négatif. C’est ne pas réussir, ne pas y arriver, se tromper, échouer, autant de termes négatifs pour qualifier l’erreur. Mais doit-on pour autant réduire une erreur à ce sens-là ? Et si l’on pouvait voir du positif dans l’action de se tromper ?
De grands penseurs ont dit il y a plusieurs années « En essayant continuellement, on finit par réussir. Donc, plus ça rate, plus on a de chance que ça marche ». Pour celles et ceux qui ne les auraient pas reconnus, ce sont les Shadoks. Ils avaient raison. Quand on échoue, normalement, on réfléchit aux raisons de cet échec pour que cela ne se reproduise plus. Il ne faut pas voir du négatif dans l’erreur mais une opportunité d’apprendre, de s’améliorer.
Oui, il est permis de se tromper !!! C’est le fameux droit à l’erreur. En vous donnant ce droit, vous vous autorisez à réussir, à avancer. Si vous avez peur de vous tromper, jamais vous n’y arriverez. Souvenez-vous de cette phrase qui dit « Il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais ».
Une entreprise l’a d’ailleurs bien compris et est même allée plus loin. Il s’agit de Intuit, une société californienne, qui lors d’échecs ou de la perte d’importants marchés, organise une « fête de la défaite ». Cette cérémonie est une occasion de parler de cet échec, d’en chercher les causes et de dédramatiser.
Et puis souvenez-vous d’une chose, quand vous avez commencé à marcher, vous ne l’avez pas fait du premier coup, vous avez trébuché, êtes tombés. Vous êtes peut-être passés par l’étape « du 4 pattes », mais ce n’est pas venu dès la première tentative. Vous vous êtes forcément trompés. Alors pourquoi est-ce que ce droit à l’erreur ne pourrait pas se reproduire?
Dites-vous que, soit vous réussissez, soit vous apprenez, dans les deux cas, vous êtes toujours gagnants. Alors prêts à vous tromper ?